Montpellier 2025

C’était Montpellier, son histoire et ses traditions, qui nous accueillaient cette année. La joie de se retrouver était affichée par tous. Et tous ont regretté les absences pour raisons familiales de Dop’s et Mathus pour ne citer qu’eux.

La distribution de petits cadeaux et du livret retraçant la vie et les carrières de la plupart d’entre nous fut le premier acte de ce week-end riche en activités et découvertes.  Après un rappel du programme, nous avons poursuivi par un buffet dans une ambiance champêtre et printanière. Une minute de silence fut observée en hommage à deux disparus depuis notre précédente rencontre, Bernard Lasveaux et Jean-Michel Rivalland. Riri avait activement participé à l’organisation de cette nouvelle rencontre, mais une maladie implacable l’a empêché d’être parmi nous.

Samedi matin, le gros de la troupe avait opté pour la visite du centre historique. Elle nous a permis de découvrir cette ville riche en histoire, depuis l’an 985, date officielle de sa fondation, jusqu’à nos jours. L’ancien Mikvé, la cathédrale St-Pierre, la faculté de médecine, l’arc de triomphe ou la place de la comédie sont les lieux emblématiques de « l’écusson » , nom donné à ce centre historique.

 

D’autres avaient préféré « Isaure au temps du Verdet », visite scénarisée au cœur du Montpellier Médiéval.  Isaure était négociante en verdet (vert-de-gris) une poudre obtenue à partir d’oxyde de cuivre, dangereuse à produire mais utile à toutes sortes d’usages : baume, médicament, émail, pigment pour fresque ou encore enluminures.

L’office de tourisme nous a joué un sale tour en ne nous prévenant pas de la non circulation le samedi matin du petit train touristique choisi par le reste de la troupe.

Après la pause déjeuner à la Brasserie du théâtre la visite de la faculté de médecine  fut l’évènement principal de l’après-midi. Créée sous l’impulsion de Guilhem VII, seigneur de Montpellier, la faculté de médecine de Montpellier est la plus ancienne du monde occidental encore en activité. Riche en histoire et tradition elle a fêté ses 800 ans en 2020. Comme étudiants elle a vu passé le pape Jean XXI, Rabelais, Nostradamus, Théophraste Renaudot, Chaptal (chaptalisation) ou encore Lapeyronie, chirurgien de Louis XV.

Après tirage de la photo de groupe que vous pouvez voir en fin d'article, cette journée culturelle s’est terminée par la soirée de gala au restaurant de l’Oceania. Hommage a été rendu à Mathus, initiateur du livret des 75 ans. Ce livret a obtenu un grand succès, beaucoup de camarades y ont contribué en contant leur histoire et plus de 90 exemplaires ont été édités. Mathus nous a transmis un message où il saluait chaleureusement tous les camarades de la promo, et expliquait son absence pour évènement familial aux États- Unis. Pendant le repas le quizz a passionné les participants et Tap’s a été doublement couronné, bridge et golf..

Pour leur remarquable contribution à l’organisation de cette rencontre montpelliéraine des diplômes ont été remis sous des applaudissements nourris à :
Jean-Claude Albert « Zident Acheteur International - Bo67  », Jean-Pierre Carrière « Zident Tour Operator de 1ère Classe - Bo67 », Guy Dal Castello « Zident Local Haut Potentiel 2025 - Bo67 », Yves Cazaux « Zident Site Promo Bo67 », François Routaboul « Zident Transport – Hors catégorie -Bo67 », Daniel Cabanel « Zident Représentation et Zident Bar -Bo67 » et Francis Malavergne « Zident de l’année 2025 - Bo67 »

Très touchante attention de ces dames sur l’initiative de Marie-Jo Ollier. Un flacon de parfum aux algues du Bassin d'Arcachon a été offert à chaque organisateur. Qu'elles en soient remerciées.
A noter qu'au moment de l'apéritif une photo de groupe a été tirée pour immortaliser ces moments de convivialité et de fraternité. Mais pour pour notre prochaine rencontre il faudra réviser les paroles de « Fratern’s ».

La matinée  de dimanche a été consacrée à la visite de la cathédrale de Maguelone bâtie sur une île à l’origine wisigothe. L’île accueille sa première église au VIe siècle et au XIe siècle, l'évêque Arnaud construit une petite cité épiscopale et une cathédrale sur les vestiges de l’ancienne église. Ce choix reste inexpliqué, l’ile étant à l’écart des grandes voies de communication. Toujours est-il que le pape Urbain II a un coup de cœur quand il visite l’île ! L’église est proclamée “la seconde après Rome” peut porter les armes pontificales. Maguelone devient un haut lieu religieux et Arnaud, évêque de Maguelone fait construire une  nouvelle cathédrale au XIème siècle. Aux 12ème et 13ème siècle le prestige et la richesse de l'évêché conduisent à construire une nouvelle cathédrale. Cette période de prospérité s’éteindra petit à petit et le siège épiscopal est supprimé en 1536. L’évêque est installé à Montpellier.

Nous avions pris du retard et l’après-midi la visite d’Aigues-Mortes a été écourtée. Il a fallu choisir entre les remparts, la tour Constance et les rues de la vieille ville. Contrairement aux idées reçues, Aigues-Mortes n’a jamais eu un accès direct à la mer qu’on atteignait via des étangs et des canaux. Cela n’empêcha pas Louis IX de choisir la ville comme point de départ de ses croisades et d’ordonner la construction des remparts. Aigues-Mortes devint ainsi l’accès principal de royaume de France à la Méditerranée.

Nous avons poursuivi par une balade à travers les Salins, en petit train pour la majorité, ou à pied pour les plus courageux L'exploitation du sel à Aigues-Mortes est une activité économique qui remonte à l'Antiquité. La production est classique, composée de sel fin, de gros sel, et de fleur de sel.  Le paysage magnifique est à la fois un lieu de tradition du sel et un refuge pour les oiseaux comme les nombreux flamants roses friands des crevettes artémias. Cette couleur rose est donnée par une algue, la Dunaliella Salina, principale nourriture de crevettes, qui elles-mêmes la transmettent aux flamands.

Au « mas de la Comtesse », réception très animée qui nous a donné un aperçu des traditions camarguaises : élevage et tri des taureaux, ferrades (ferrage des jeunes taurillons), travail des gardians à cheval, courses à la cocarde. Comme son cousin espagnol, le taureau de Camargue est généralement noir et vit en liberté sur les grandes étendues des manades. Après les démonstrations manadières, un apéritif avec quiches, pizzas et moules accompagnés de sangria nous fut servi avant de poursuivre par un repas traditionnel camarguais. Tous ont apprécié la daube de taureau et la fougasse à la fleur d’oranger. Ambiance gipsy animée, terminée par quelques-uns de nos chants traditionnels.

Lundi matin a vu hélas notre séparation, mais avec la ferme intention de se retrouver dans 2 ans pour fêter les 60 ans de notre entrée à l’École.

A noter hébergement à l’Oceania, un des plus beaux hôtels du centre-ville parfaitement situé et qui avait été choisi par Riri, des restaurants à la hauteur avec des menus sélectionnés par les organisateurs, une organisation sans faille, une bonne humeur de tous les instants.

Ci-dessous un diaporama et une photo de groupe.  Vous pouvez télécharger toutes les photos en fichier zip ici

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